La Beaumontoise

Première longue randonnée de 2010 a été comme d’habitude très agréable. L’organisation parfaite cette année, (un peu moins de participants) n’a pas été en rupture de pain et nous avons donc été choyés ! Le temps un peu gris et frais s’est maintenu toute la journée.

 

Cette année La Beaumontoise ayant été avancée, nous n’avons pas pu organiser de rando d’une journée avant et nous avons tous eu quelques raideurs à la descente de voiture. Cette rando ayant quelques belles montées et descentes et se déroule dans la forêt de Carnelle.

Voici quelques infos piochées sur http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/641678 pour vous donner envie d’y particper une autre fois:

La forêt de Carnelle est un massif forestier de 975 hectares situé dans le Val-d’Oise, à 25 km au nord de Paris. Elle constitue avec les massifs de Montmorency et de L’Isle-Adam l’un des trois principaux massifs forestiers domaniaux du Val-d’Oise. La forêt est située sur une butte-témoin dominant la plaine de France au sud et à l’est, la vallée de l’Oise au nord et la vallée du rû de Presles à l’ouest qui le sépare de la forêt de l’Isle-Adam. Son sommet constitue un des points culminants du département du Val-d’Oise (210 m).

La forêt est composée majoritairement (65%) de futaies de chênes et de hêtres. On y trouve également de nombreux taillis de châtaigniers, en particulier sur les versants nord et ouest.

Faune : une vingtaine de chevreuils, quelques sangliers ou cerfs en provenance de la forêt de Chantilly, renards, blaireaux, lapins…

La forêt de Carnelle fut comme celles de l’Isle-Adam ou de Montmorency largement exploitée. L’exploitation du gypse commence dès 1864, celle de la meulière en 1901. On en extrayait également les marnes ou le sable. En 1930, seule une exploitation subsiste au centre de la forêt : l’exploitant avait fait construire une télécabine qui acheminait les roches extraites vers les bords de l’Oise. On peut encore voir des vestiges de pylones dans la forêt.

Le nom de Carnelle provient du mot celtique « carn », la pierre. Une autre version de l’étymologie propose l’origine romaine de carnarium dans son sens de massacre. Le peuple celte de la Gaule belge, les Bellovaques (ceux qui crient en se battant) ayant combattu les armées de César avec un courage tel que celui-ci la reconnu comme la plus brave des tribus gauloises. Après l’avoir copieusement massacré et en respect de leur bravoure il leur accorda la pax romana.

Occupée dès la préhistoire (6 à 8000 ans avant notre ère), la forêt n’entre dans le domaine royal que sous Philippe IV le Bel en 1293. En 1330, Philippe VI de Valois propose une règlementation du massif forestier. Le massif devient la propriété du connétable Anne de Montmorency en 1527. Comme tous les fiefs des Montmorency, la forêt devient possession des Condé puis des Conti au XVIIe siècle qui l’aménagent comme la forêt de L’Isle-Adam voisine pour la chasse à courre. En 1781, les Conti récupèrent enfin les 237 arpents des Dames de Longchamp que Philippe VI avait cédé à ces dernières en… 1330. Le 7 octobre 1783, les Conti vendent le massif au comte de Provence, qui cède le domaine à son frère Louis XVI le même jour. La forêt devient domaniale à la Révolution.

La forêt a été le témoin des premiers essais du télégraphe de Chappe : le 12 juillet 1793, 26 mots furent transmis en 11 minutes de Ménilmontant à Saint-Martin-du-Tertre sur une distance de 26 km.

Lieux remarquables

La Pierre Turquaise 49°6′22″N 2°18′48″E / 49.10611, 2.31333

Ce monument mégalithique est connu pour être le plus important monument préhistorique d’Ile-de-France. Il fut étrangement victime d’un attentat à l’explosif jamais revendiqué dans la nuit du 14 au 15 décembre 1985. C’est le seul attentat connu « anti-néolithique » de l’histoire. Une nouvelle restauration a permis une remise en état du monument.

L’étang bleu et le petit étang 49°7′10″N 2°19′13″E / 49.11944, 2.32028

Ces étangs artificiels, d’une surface respective de 2 Ha et 1,3 Ha, ont été aménagés au cœur de la forêt dans d’anciennes carrières de marnes, qui donnent ici une coloration bleue. Ils atteignent pour cette raison une profondeur de 20 à 30 m et la baignade y est interdite pour des raisons de sécurité. On peut en revanche y pratiquer la pêche.