La Ferté Milon

Quoi de neuf depuis le début de l’année?

Nous avons randonné sans vraiment avoir le temps de faire un compte rendu de ces matinées, demain première randonnée à la journée de la saison.

La Ferté-Milon était l’une des principales châtellenies du duché de Valois, elle faisait partie de l’arrondissement de Château-Thierry jusqu’en 1926 où elle fut rattachée à l’arrondissement de Soissons avant de revenir à celui de Château-Thierry en 1942. Elle absorba en 1960 sa voisine, Saint-Quentin-sur-Allan.

Un premier château est mentionné à la Ferté-Milon dès le IXe siècle. Au tout début du XIe siècle, la chapelle castrale est érigée en collégiale.

La Ferté-Milon est réunie au comté de Valois en 1213, et Philippe Auguste réunit le comté à la couronne de France. C’est sans doute à ce moment que commence la construction des fortifications de la ville.

En 1240 Louis IX donne l’usufruit du domaine, qui fut centre de châtellenie de la Ferté à sa mère Blanche de Castille. Puis Charles de Valois devient propriétaire du château en 1284. En 1371, le comté de Valois est donné au second fils de Charles V, Louis d’Orléans. Une mention d’une forteresse grande et noble à la Ferté-Milon remonte à 1375. En 1393 il entreprend la reconstruction du château de La Ferté. Les travaux sont interrompus en 1407, date de son assassinat. (Les architectes ne purent qu’édifier la façade principale par manque de moyens financiers, et de temps. Rappelons que très souvent à cette époque les délais de construction des châteaux s’étalent sur de très longues périodes, souvent deux générations, ce qui modifie, en cours de construction les décisions d’emploi et les arbitrages. )

La façade mesure actuellement 200 mètres de long sur 38 mètres de haut. Un grand relief, représentant le couronnement de la Vierge, surmonte les restes de la porte qui s’ouvre entre les deux tours du milieu. La façade est devancée par un fossé. Sur la droite, on distingue une tour carrée dont il reste deux pans de murs.

En 1412, le comte de Saint-Pol s’empare du site que les Français reprennent aux Anglais en 1429. En 1588, Antoine de Saint-Chamant, ligueur, défend le lieu contre Henri IV puis se retire en 1594. Le château est démantelé en 1594 sur ordre d’Henri IV.

L’accès à la ville était protégé par une ancienne porte, côté château, dont il reste deux tours en mauvais état. Derrière la muraille, deux canons russes de 1909, calibre 6 pouces (152,4 millimètres), sont exposés face à la vallée. L’un d’eux est annoté en cyrillique et porte le numéro 5085, l’autre le numéro 5096.

Pour en savoir plus il faut s’y rendre…. (Merci Wikipédia)